L’assurance-vie est dotée d’un cadre fiscal avantageux conçu pour promouvoir l’accumulation d’économies à moyen et long terme. Nous vous recommandons de maintenir votre placement pour une période minimale de 8 ans afin de bénéficier pleinement de ces avantages. Après avoir conservé votre investissement pendant cette durée, quels bénéfices fiscaux pouvez-vous espérer ? De quelle manière seront taxés les retraits effectués de votre contrat en raison de sa maturité ?
Voici les règles de taxation applicables en fonction du type de retrait que vous réalisez : un retrait partiel (qui vous permet de retirer une portion de votre épargne) ou un retrait total (qui vous permet de récupérer l’intégralité de votre épargne, entraînant ainsi la clôture de votre contrat d’assurance-vie).
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Sommaire :
Quels sont les principes de la fiscalité de l’assurance vie ?
Que vous choisissiez une assurance vie en ligne ou par le biais d’une agence physique, ce type d’assurance reste une option privilégiée pour bâtir un patrimoine durable.
Contrairement aux idées fausses courantes, les fonds que vous accumulez sont toujours accessibles, utiles en cas de nécessité financière immédiate. Lorsque vous effectuez un retrait, partiel ou intégral, c’est là que la fiscalité s’applique aux bénéfices générés par vos contributions.
Cette fiscalité diminue avec le temps, en fonction de la durée de votre contrat. Après avoir maintenu votre assurance vie pendant plus de 8 ans, en tant que résident fiscal en France, vous profitez d’une exonération fiscale sur les gains de vos retraits, accompagnée d’un taux forfaitaire réduit pour les sommes excédant cette limite.
Le souscripteur a la possibilité de procéder au rachat de son contrat d’assurance vie à n’importe quel moment. Cependant, il est important de se renseigner sur les implications fiscales de ce rachat avant de prendre une telle décision.
Qu’est-ce qu’un rachat en assurance vie ?
L’opération de retrait dans le cadre d’une assurance vie permet au détenteur du contrat de retirer une quantité totale ou partielle de l’épargne accumulée, et ce, avant la fin prévue du contrat. Lors d’un retrait total, l’ensemble du capital investi, plus les intérêts accumulés, sont récupérés par le détenteur, entraînant la clôture du contrat.
Dans le cas d’un retrait partiel, le détenteur ne retire qu’une fraction des fonds investis, y compris les intérêts acquis sur cette portion. Le contrat demeure actif et le capital restant continue de fructifier grâce aux intérêts. Le souscripteur a la possibilité de procéder au rachat de son contrat d’assurance vie à n’importe quel moment. Mais, il faut se renseigner sur les implications fiscales de ce rachat avant de prendre une telle décision.
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Rachat de l’assurance-vie et fiscalité applicable
Le retrait d’argent effectué sur un contrat d’assurance-vie est communément appelé rachat. Contrairement à une croyance répandue, il est possible d’effectuer un rachat à tout moment, même avant la période de détention de huit ans. Un rachat partiel maintient l’assurance-vie, mais diminue votre capital, tandis qu’un rachat total met fin au contrat et entraîne la perte de votre avantage fiscal.
Le capital investi dans une assurance-vie n’est jamais inaccessible. Vous pouvez toujours demander un retrait si nécessaire en envoyant simplement une demande écrite à votre banque. Pour déterminer la fiscalité applicable lors d’un rachat, il faut prendre en considération l’ancienneté du contrat et les versements déjà effectués. Après huit ans, la fiscalité de l’assurance-vie est avantageuse, offrant un abattement intéressant. Les gains sont soumis à l’impôt lors d’un retrait, mais la part correspondant au capital n’est pas taxée.
Quels sont les abattements fiscaux d’un contrat d’assurance vie après la 8ᵉ année de détention ?
Sous réserve que les intérêts et les gains n’excèdent pas 4 600 € pour une personne seule ou 9 200 € pour les couples mariés ou pacsés soumis à une imposition commune au cours d’une année, aucun impôt n’est prélevé. Cependant, la portion dépassant ces seuils est soumise à imposition.
L’abattement annuel de 4 600 € ou 9 200 € ne peut être reporté d’une année à l’autre, même s’il n’est pas entièrement utilisé. Ce montant d’abattement est fixe et s’applique à l’ensemble des contrats d’un même assuré, quel que soit leur nombre.
L’assuré a le choix entre deux méthodes d’imposition : le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) ou l’intégration au barème progressif de l’impôt sur le revenu.
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Quel est l’intérêt de l’abattement fiscal applicable après 8 ans pour les résidents fiscaux français ?
La fiscalité de l’assurance-vie se concentre principalement sur les intérêts et les plus-values, avec des taux d’imposition qui diminuent progressivement au fil du temps. Cependant, lorsqu’un contrat est souscrit depuis au moins 8 ans, il bénéficie d’un avantage significatif. En vertu de cette longévité, les souscripteurs ont droit à un abattement annuel sur les revenus imposables, à l’exclusion des prélèvements sociaux.
Défini par l’article 125-0 A du Code général des impôts, cet abattement varie en fonction de la situation familiale :
– 4 600 € pour une personne seule (célibataire, veuf ou divorcé) ;
– 9 200 € pour un couple marié ou pacsé soumis à une imposition commune.
Dans ces limites, la portion des produits provenant d’un rachat n’est pas assujettie à l’impôt sur le revenu. Seuls les gains excédant ces plafonds sont soumis aux règles fiscales précédemment décrites, en fonction de la date de versement des primes et de leur valorisation.
Cette réduction s’applique globalement à tous les contrats possédés par un individu. Avec son renouvellement chaque année, il vous est possible de planifier vos retraits partiels sur plusieurs années consécutives de manière à profiter à chaque occasion de l’exemption fiscale.