Le financement est un besoin primordial pour toute entreprise, et ce, depuis sa création jusqu’aux activités de croissance et de développement qu’elle mène tout au long de sa vie. En effet, la réalisation de chaque investissement, aussi infime soit-il, nécessite des fonds pour couvrir les frais de développement de l’entité sur le marché.
Ce terme représente à la fois le besoin en fonds de l’entreprise, en plus de la méthode qu’elle suit pour réaliser la collecte de fonds.
Dans notre article, nous vous aiderons à comprendre la méthode de financement interne, ses différents types et les bénéfices qu’elle apporte à toute organisation.
En bref :
🏦 Aspect | 💡 Résumé |
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Définition | Le financement interne utilise les ressources propres de l’entreprise pour couvrir ses besoins sans recourir aux emprunts. |
Sources | 🔹 Autofinancement : excédents de revenus 🔹 Apports en capital : numéraire, nature, industrie 🔹 Apports en compte courant : prêts des associés |
Avantages | ✅ Indépendance : moins de dépendance aux banques ✅ Économies : absence d’intérêts ✅ Confiance accrue : image de solidité financière |
Comparaison | 📊 Critères de choix : – Court/moyen terme : financement interne – Long terme : souvent externe – Coût et risque : interne limite les frais et la pression financière |
Baux | 📉 Permettent de financer des équipements sans gros apports initiaux, idéal pour des projets courts. |
Sommaire :
Le financement interne en quelques mots
Avant de parler de l’aspect interne de cette méthode, nous devons nous intéresser d’abord au terme « Financement ». Ce dernier fait référence à plusieurs ressources mises à disposition des entreprises, en interne ou en externe, afin de lui permettre de mener des actions de développement, mais aussi pour faire face aux soucis de trésorerie fréquents. Ces ressources sont la force dont dispose l’entreprise pour rester pérenne.
Ainsi, le financement interne est constitué de toutes les ressources internes que l’entreprise peut utiliser pour subvenir à ses propres besoins, on parle aussi d’autofinancement. Ceci montre une certaine force de l’entreprise, car elle peut réaliser n’importe quel projet tant qu’elle a les capacités de le financer. Une entreprise en bonne santé financière est une entité qui a plus de chances d’aller de l’avant et de grandir avec le temps.
Les cycles d’exploitation et d’investissement peuvent être pris en charge par l’entreprise, puisque son activité génère assez de revenus pour lui permettre de se constituer une réserve. La capacité d’autofinancement des entreprises est plus ou moins élevée, et ce, par rapport à la part des dividendes dans les revenus générés. Plus la part de dividendes baisse, plus l’entreprise est puissante si elle génère de gros revenus.
Comment les entreprises peuvent-elles s’autofinancer ?
Le pouvoir d’autofinancement des entreprises provient de plusieurs ressources, il s’agit des fonds propres à l’entreprise elle-même. Les fonds propres peuvent être constitués de :
- L’autofinancement : qui représente l’excédent de revenus dégagés par l’entreprise au cours de son activité ;
- Les apports initiaux en capitaux : qui peuvent être soit en nature (un local), en numéraire (tout argent du compte bancaire de l’entreprise) ou en industrie ;
- Les apports en compte courant : ce sont tous les apports mis à disposition de l’entreprise par les associés afin de faire face à un problème passager de trésorerie.
Lorsqu’on parle de l’entreprise elle-même, la meilleure solution de financement interne reste l’autofinancement. En réalité, l’autofinancement donne plus de liberté à l’entreprise et lui évite de dépendre totalement des associés, qui cherchent souvent leurs propres intérêts et pas toujours ceux de l’organisation. N’oubliez pas que les associés sont avant tout des investisseurs qui cherchent à fructifier leurs investissements.
Il est important de faire la distinction entre apports en capitaux et apports en compte courant, car ces derniers sont remboursables par l’entreprise, puisqu’il s’agit d’un prêt. Les apports en compte courant génèrent un bénéfice supplémentaire pour les associés.
Recourir au financement interne : quel intérêt ?
Contrairement au financement externe, le financement interne ne génère pas de frais pour l’entreprise. Si un emprunt bancaire est rattaché à un taux d’intérêt, ce qui constitue une perte pour l’entreprise, celle-ci peut se servir directement dans ses fonds propres pour s’autofinancer « gratuitement ». C’est pour cette raison que les entreprises ne recourent aux financements externes qu’en cas de nécessité majeure.
Il est important pour une entreprise, quelle que soit sa taille respective ou son domaine d’activité, de préserver sa liberté financière. Le pouvoir d’autofinancement d’une entreprise la rend plus indépendante et lui évite les pressions du marché, notamment celles des banques. Les collaborateurs et les fondateurs sont plus à l’aise et peuvent s’orienter vers une stratégie de développement sans avoir besoin d’un partenaire.
Et même dans le cas où une entreprise veut augmenter ses capitaux pour devenir encore plus grande, elle aura une meilleure capacité d’endettement en ayant préservé sa capacité d’autofinancement. Elle pourra donc prétendre à des montants plus importants, à des taux très attractifs, car plus le montant des capitaux propres d’une entreprise sera élevé, plus le montant des emprunts bancaires grandit lui aussi.
Comment choisir entre les financements internes et externes ?
Au même titre que les financements internes, l’entreprise peut recourir à de nombreuses méthodes de financements externes. En effet, l’entreprise peut contracter un prêt auprès d’un organisme emprunteur comme la banque, décider d’ouvrir ses capitaux sur les marchés financiers ou d’adopter une méthode de financement externe hybride. Cependant, il est important pour la pérennité de l’entreprise de prendre en considération chaque solution pour choisir la meilleure.
Pour apporter une réponse fiable, il ne faut pas négliger certains éléments, notamment :
- La stratégie d’investissement : dans ce cas-là, le financement externe est recommandé pour les investissements à long terme, alors que le financement interne est mieux adapté aux investissements à court et moyen terme ;
- Le coût du financement : les entreprises veillent particulièrement à choisir les solutions les plus rentables, donc les moins coûteuses, et ce, toujours dans le but de préserver la trésorerie de l’entreprise ;
- Le taux de risque : s’il y a bien un mot que les banquiers détestent, c’est le risque, car plus celui-ci sera important, plus le taux d’intérêt aura tendance à augmenter. Ceci dit, le manque de trésorerie est encore plus dangereux.
Les avantages du financement interne pour les entreprises
Le financement interne présente plusieurs atouts pour les entreprises qui souhaitent préserver leur indépendance. En utilisant leurs propres ressources financières, les sociétés évitent les intérêts liés aux prêts externes, ce qui améliore la rentabilité. En plus, cette méthode de financement renforce la confiance des partenaires et investisseurs en démontrant une solide gestion du capital. Ainsi, une entreprise qui maîtrise ses finances internes peut se développer sans dépendre de sources externes, réduisant ainsi les risques liés à la dépendance financière.
Les différents types d’apports en capital
Les apports en capital constituent une source essentielle de financement interne. On distingue principalement trois types d’apports : en numéraire, en nature, et en industrie. Ces contributions permettent de renforcer la solidité financière de l’entreprise. Par exemple, un apport en numéraire enrichit le fonds de roulement, tandis qu’un apport en nature, comme un local, peut réduire les coûts fixes. Ce capital initial joue un rôle fondamental dans la capacité de l’entreprise à mener des projets ambitieux sans recourir à des prêts externes.
Le rôle du bail dans le financement des investissements
Les baux sont souvent perçus comme une simple location, mais ils peuvent constituer une solution de financement intéressante pour certains actifs. En optant pour une location avec option d’achat, une société peut accéder à des équipements coûteux sans mobiliser de gros apports financiers immédiatement. Ce type de financement interne est particulièrement avantageux pour les projets à court terme, permettant à l’entreprise de gérer efficacement ses ressources financières tout en conservant sa capacité de crédit pour d’autres investissements.
FAQ : Questions fréquentes sur le financement interne
Le financement interne repose sur les ressources propres d’une entreprise pour financer ses activités.
Il évite les frais d’intérêts, renforce l’indépendance et améliore la rentabilité de l’entreprise.
Elles incluent l’autofinancement, les apports initiaux, et les apports en compte courant.
Pas toujours, surtout pour les projets de grande envergure qui peuvent nécessiter un financement externe.
Il permet une gestion plus autonome des projets à court et moyen terme, sans dépendance extérieure.
En résumé
L’entreprise dispose de plusieurs ressources mises à sa disposition. Il peut s’agir de ressources internes qui représentent l’autofinancement, les apports initiaux des associés et les apports en compte. L’entreprise peut les utiliser pour maintenir son activité d’exploitation ou pour mener une stratégie de développement à court et à moyen terme.
Les ressources externes quant à elles représentent les méthodes utilisées par les entreprises afin de collecter des fonds auprès d’acteurs externes du marché comme les banques, les entreprises ou les investisseurs. Le choix de la meilleure stratégie de financement peut parfois être compliqué, mais le plus avantageux reste, sans l’ombre d’un doute, le financement interne.
Avec une stratégie de financement interne bien maîtrisée, une entreprise peut solidifier ses bases tout en préparant sa croissance future. Alors, prêt à explorer cette voie pour renforcer votre business ?